L’équipementier automobile Saint Jean Industries, financé à trois reprises sur Lendix au cours de l’été 2015 et première entreprise en France à atteindre le plafond réglementaire de 1 million d’euros empruntés, revient sur son expérience dans Le Monde.
Christian Georges, le directeur financier de l’équipementier automobile Saint Jean Industries, ne cache pas sa satisfaction. Les banques se pressent pour lui faire crédit. Mais cela n’a pas toujours été le cas. En 2015, la fonderie du Rhône – 337 millions de chiffre d’affaires, 2 000 salariés – a eu toutes les peines du monde à réunir les 57 millions d’euros nécessaires pour financer un investissement visant à honorer la « commande du siècle » que venait de lui passer l’américain Chrysler.
« Depuis la crise financière, les banques ne regardent plus l’avenir, mais le passé, déplore Christian Georges. Or nos chiffres n’avaient pas été bons en 2014. Les banques ont accepté de nous prêter 17 millions d’euros seulement. »
Pour réunir les 40 millions manquant, l’entreprise familiale s’est alors aventurée sur les terres inexplorées du « shadow banking », cette finance qui s’opère en dehors du système bancaire et de sa réglementation stricte.
« Nous avons fait appel à la finance alternative, préfère indiquer Christian Georges. Sans elle, nous n’aurions jamais pu accepter cette commande et les autres qui sont arrivées dans la foulée.»
Loin des clichés de la PME industrielle gérée à la papa, Saint Jean Industries a même goûté à tout dans l’alternatif.
Elle a été ainsi la première entreprise en France à atteindre le plafond réglementaire de 1 million d’euros empruntés grâce un financement participatif, décroché via Lendix, la plate-forme leader en France.
Découvrez l’intégralité de l’article du 09/07/16 rédigé par Isabelle Chaperon sur le site du Monde