Lendix invité au Sénat

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Olivier Goy, fondateur de Lendix, a participé le 27 janvier dernier à l’audition sur les nouvelles technologies de la finance (Fintech) organisée par la commission des finances du Sénat. L’occasion pour faire le point, entres autres, sur le développement, en France et à l’étranger, des entreprises de la Fintech.

Retrouvez ci-dessous un condensé de la session de Questions/Réponses.

 

« Je crois énormément en la capacité de la France à créer des champions en matière de fintech. Ce n’est pas un marché international, c’est un marché multi-local et ce pour 3 raisons :
  • La réglementation est locale, il est par exemple impossible pour un acteur d’opérer des prêts depuis New York ou San Francisco.
  • Il n’est pas simple pour des plateformes anglaises ou américaines de convaincre leur base de prêteurs locale de venir investir dans une monnaie différente loin de chez eux et sur des taux souvent différents de ce qu’ils pratiquent (ndlr : les taux américains sont beaucoup plus élevés que les taux en Europe continentale par exemple).
  • Pour une entreprise, emprunter sur une plateforme présente dans un seul pays ou dans le monde entier ne change rien. L’essentiel est d’obtenir un prêt. »
« La réglementation mise en place est fondamentale pour favoriser l’émergence de champions locaux. Il faut des règles extrêmement protectrices, simples et que le régulateur soit réactif pour les adapter si nécéssaire. »
Le système ne peut fonctionner qu’avec la confiance.
« Il se pose en ce moment la question de suppression du seuil des 1 000 € de prêt par projet. Il ne faut pas toucher à ce plafond, il faut absolument pousser les gens à diversifier si on veut les protéger et éviter des incidents industriels. »
La régulation doit absolument être forte, concertée et rapide.
« Auparavant, quand une entreprise déposait le bilan, on ne pouvait pas déduire les pertes des gains. La loi a récemment changé, merci c’est un premier grand pas. »
« Les grosses ressources d’épargne se trouvent dans l’assurance-vie. Ce serait certes très intéressants que nos placements soient éligibles à cette enveloppe, cependant aujourd’hui, nos premiers clients ce sont ces assureurs-vie qui viennent investir sur la plateforme pour booster le rendement de leurs fonds en euro. »

Retrouvez l’intégralité des Questions/Réponses en vidéo sur le site du Sénat