Chaque matin sur BFM Business, StĂ©phane Soumier reçoit les acteurs Ă©conomiques qui font bouger la France. Ce mercredi 6 juin, c’est Olivier Goy, fondateur de Lendix, qui est venu Ă©changer sur l’actualitĂ© chargĂ©e de la plateforme.
En effet, lundi 4 juin, Lendix a annoncĂ© un nouveau tour de table de 32 millions d’euros, dĂ©diĂ© au financement de son dĂ©veloppement europĂ©en. L’occasion de revenir sur la stratĂ©gie visĂ©e par la plateforme et ses problĂ©matiques d’Ă©vangĂ©lisation des TPE.
Voici un verbatim de l’Ă©mission, Ă retrouver en intĂ©gralitĂ© ici :
« Contrairement à ce qu’on imaginait au démarrage de Lendix, le plus dur est de toucher les Très Petites Entreprises. On a un réel succès auprès des PME et ETI, les entreprises bien structurées et bien accompagnées, mais les TPE sont plus compliquées à évangéliser. »
« On veut avoir une dimension pédagogique autour de la recherche de financement et participer à l’éducation des dirigeants de TPE. »
« Aujourd’hui les banques nous envoient des dossiers lorsqu’elles savent qu’elles ne pourront pas les financer dans les temps. Rien n’empĂŞche l’entreprise de se refinancer auprès de cette mĂŞme banque dans un second temps. C’est un cercle vertueux. »
« Le prêteur particulier comprend très bien ce qu’il fait : il sait exactement ce que son argent va permettre de faire en matière d’emploi, d’investissement et c’est ce qu’il apprécie. »
« Il y a dĂ©jĂ de très bonnes choses qui ont Ă©tĂ© faites en matière de fiscalitĂ©. Au dĂ©but de Lendix, on payait de l’impĂ´t sur le revenu Ă la tranche marginale sur les prĂŞts qui gagnaient de l’argent, mais on ne dĂ©duisait rien quand on perdait de l’argent. On a ensuite progressĂ© vers la compensation des gains et des pertes, pour arriver aujourd’hui Ă la flat tax. »Â