Pour ouvrir un bar ou un restaurant sans apport, les professionnels du secteur peuvent faire appel aux brasseurs. Ces derniers fournissent des prêts qui permettent aux restaurateurs de se développer, à condition que certaines règles soient respectées. Le prêt brasseur et la garantie requise par le fournisseur est bien souvent d’un niveau moins élevé qu’auprès des banques traditionnelles.
Grâce à ce système de financement, les possibilités de croissance sont nombreuses. Mais comment obtenir un crédit brasseur ? Et comment l’offre d’October, très différente, peut-elle également se présenter comme une alternative ou une offre complémentaire intéressante pour votre activité ?
Le prêt brasseur est un dispositif ancien, qui serait actuellement utilisé par près d’un établissement sur deux en France. Le principe ? Obtenir de la part du fournisseur de boissons une livraison à paiement différé. Autrement dit, le fournisseur s’engage à vous prêter une somme d’argent à condition que vous vous engagiez, en retour, à vous fournir exclusivement chez lui pour certaines boissons. Si certains prêts s’effectuent directement entre le fournisseur de boissons et le repreneur du restaurant, il se peut qu’un établissement de crédit puisse intervenir dans la relation.
Pour obtenir un prêt brasseur, plusieurs solutions de financement sont possibles. Si, comme nous l’avons mentionné, le deal peut être conclu entre le repreneur du restaurant et le fournisseur de boissons, certains professionnels choisissent quant à eux de faire appel à un établissement de crédit.
Le prêt brasseur n’est pas un prêt professionnel classique. Souvent, les professionnels négocient le crédit brasseur. Cette négociation va alors s’attarder sur plusieurs points clés du prêt brasseur :
À noter : le prêt brasseur peut ne pas engager totalement un fournisseur et un restaurateur, il s’agit alors d’un contrat à exclusivité partielle.
Mais pour être certain que ce prêt soit correctement conclu et remboursé, plusieurs règles encadrent le prêt brasseur.
Cette clause est établie pour prévenir le manquement aux engagements conclus. Ainsi, si des manquements sont observés – tels que le non-respect de l’exclusivité – des sanctions financières seront appliquées.
La clause de porte-fort est établie, quant à elle, lors d’une cession du fonds de commerce. À ce moment-là, l’exploitant cédant son affaire avant la fin de l’exclusivité, s’engage à ce que son repreneur poursuivre le contrat avec le fournisseur. Dans les faits, le repreneur établit généralement un nouveau contrat avec le fournisseur, pour sécuriser au maximum ses intérêts.
Les prêteurs du crédit brasseur sont généralement des établissements de crédit très classiques ou des grands groupes renommés. Parmi eux, on retrouve France Boissons, Elidis ou encore Inbev. Encore aujourd’hui, les prêts brasseurs sont souvent négociés directement entre ces grands groupes et les restaurateurs. Le montant du prêt brasseur varie, mais tourne souvent autour de plusieurs dizaines de milliers d’euros.