October accompagne les entreprises à chaque étape clef ou “Moment de vie”. Nous revenons cette semaine sur l’acquisition d’une nouvelle entreprise.
Acquérir une entreprise
Dans les derniers articles de Blog consacrés aux “Moments de vie”, nous avons passé en revue plusieurs sources de croissance pour les entreprises. Une entreprise peut investir dans de nouvelles campagnes marketing pour faire connaître son activité ou bien investir dans son internationalisation. La meilleure façon de croître est parfois d’acquérir une autre entreprise, en gardant à l’esprit que Deux valent mieux qu’un !
Il y a plusieurs façons d’assurer sa croissance en reprenant une autre entreprise. Par exemple, une société peut s’introduire sur de nouveaux marchés internationaux ou reprendre une entreprise présente sur son secteur pour accroître ses parts de marché. Acquérir une entreprise permet également de prendre le contrôle de nouveaux actifs, de nouvelles connaissances ou des brevets. La taille accrue de la nouvelle société issue de la fusion peut permettre de réaliser des économies d’échelle grâce à un meilleur pouvoir de négociation sur les fournisseurs ou au partage des outils de production.
Cependant une prise de contrôle n’est pas toujours un mouvement stratégique ou une transaction d’entreprise à entreprise. Elle peut résulter d’une occasion de rachat qui se présente à la direction. Un management buy-in (reprise d’une entreprise par un ou plusieurs acheteurs étrangers de la société reprise) se produit en général lorsqu’un ancien dirigeant cherche à prendre sa retraite.
Quelle que soit la raison de l’acquisition, elle nécessite généralement un investissement important. Si l’entité qui reprend l’autre entreprise n’est pas en mesure de la financer avec ses fonds propres, elle peut se tourner vers October pour avoir un prêt. Nous avons réalisé un certain nombre de projets d’acquisition et de management buy-in, comme UW-S, qui a emprunté 308.000€ pour financer l’acquisition d’activités sous-jacentes.
Analyse par l’équipe Crédit
« Le financement d’une acquisition nécessite une analyse approfondie, non seulement par l’équipe Crédit, mais aussi par l’entreprise repreneuse. Les acquisitions peuvent être risquées comme le soulignait notre directeur du Crédit au cours d’une interview en juin dernier. Nous avons par exemple financé des acquisitions où le vendeur a présenté de façon inexacte la valeur des actifs sous-jacents de l’entreprise. Si c’est le cas, l’acheteur paie trop cher et l’investissement ne rapporte pas. L’acheteur devrait donc être en mesure de démontrer qu’il a une connaissance suffisante du secteur.
Les acquisitions comportent également un risque opérationnel supérieur à la moyenne : mauvaise gestion de l’entreprise acquérante, choc culturel entre les employés des différentes entreprises… Il pourrait en résulter une insécurité des emplois qui affecterait la productivité, les revenus et, en fin de compte, la capacité de remboursement. Pour absorber le risque opérationnel, nous avons besoin d’une capacité de remboursement minimale plus élevée pour les projets d’acquisition. Le FCCR devrait être d’au moins 1,2, ce qui signifie une marge d’au moins 20 % pour couvrir les remboursements du prêt.
Néanmoins, les acquisitions présentent de nombreux avantages si elles sont bien exécutées. Elles conduisent souvent à une augmentation des ventes et à un renforcement de la position sur le marché de l’entreprise nouvellement créée. Il en résulte des avantages de synergie et d’échelle. Par exemple, les efforts de marketing peuvent être combinés et réalisés avec moins de personnes. Tous les coûts peuvent être répartis sur un plus grand nombre de clients. Les acquisitions constituent également un moyen facile de réduire les coûts salariaux, car les postes dédoublés peuvent être supprimés.
Pour réduire la pression sur la direction, nous pouvons réduire la charge financière au début du prêt en proposant un prêt avec différé d’amortissement du capital. Pendant une période prédéterminée, l’emprunteur n’aura à payer que des intérêts. Un prêt avec différé d’amortissement réduit le stress et permet à la direction de s’installer et de s’assurer que l’entreprise acquise fonctionne à pleine capacité. Après la période de remboursement différé du capital, les remboursements du prêt suivent un calendrier d’amortissement normal. »
-Alexander et Bob de l’équipe Crédit à Amsterdam